Les bains et leurs bienfaits secrets

Bien-être

Les bains : leurs bienfaits

Qui n’aime pas s’octroyer un moment de détente, de temps en temps, avec un bon bain chaud ?

Les bains, outre leur chaleur réconfortante et relaxante, sont d’excellentes pratiques bénéfiques à la détoxination de l’organisme. Il existe plusieurs types de bains et de douches aux effets divers et variés :

Les bains chauds

L’élévation de la température de l’eau (environ 40°C) élève celle du corps et provoque la sudation, c’est-à-dire l’action de suer, de transpirer. En fait, la sudation correspond à l’activation de deux types de glandes cutanées :

  • les glandes sébacées, qui éliminent les déchets colloïdaux, aussi appelés « colles ». Il s’agit des déchets issus de la mauvaise digestion des glucides, des sucres et des lipides.
  • les glandes sudoripares, qui éliminent les déchets cristalloïdes, aussi appelés « cristaux ». Il s’agit des déchets issus de la mauvaise digestion des protéines, des médicaments et des substances chimiques et toxiques ingérés.

Lorsqu’on prend un bain très chaud, les pores de la peau s’ouvrent, les muscles se décontractent et la circulation sanguine se fluidifie et vient irriguer tout le corps. Le sang afflue à la surface de la peau et y déverse les déchets métaboliques et digestifs qu’il transporte. Les glandes sébacées et sudoripares prennent le relais de ses déchets, en fonction de leur nature, et les excrètent hors de l’organisme.

Les bains reproduisent le même phénomène d’hyperthermie que lors d’une fièvre, afin d’épurer l’organisme de ce qui le surcharge, l’encrasse et entrave ses fonctions biologiques et vitales.

L’ajout d’infusions de plantes permet de bénéficier de vertus thérapeutiques spécifiques. 

L’infusion de camomille ou de lavande favorise la détente, le lâcher-prise et la relaxation profonde.

D’autres plantes sont sudorifiques et accentuent la sudation, tandis que certaines agiront plus spécifiquement sur la peau, la circulation sanguine, etc.

On recommande d’y rester entre 20 min et 1h selon les besoins et les effets recherchés.

Après plusieurs minutes passées dans un bain très chaud, une personne peut ressentir des sensations telles que des vertiges, des maux de tête,…un signe que le corps est en train de s’épurer.

L’intensité et la durée de ces manifestations dépendent du degré de vitalité de la personne ainsi que de son degré d’intoxication interne. Plus la force vitale est élevée, plus les manifestions psycho-organiques seront brutales, aiguës et rapides. Plus la force vitale est faible, plus les manifestations seront étalées sur le temps et moins fortes.

En fait, c’est cette force vitale qui est le moteur qui fait tourner notre organisme. Plus elle est abondante, plus le moteur peut tourner vite (que ce soit dans l’efficacité des processus digestifs, dans la guérison des maux et maladies, dans les réactions métaboliques, etc.). Un degré élevé de vitalité peut générer des réactions hormonales et nerveuses puissantes à même de provoquer un grand nettoyage dans le corps.

Lorsqu’elle vient à s’amoindrir, par suite d’intoxications médicamenteuses, alimentaires, de l’usage de cosmétiques, de la pollution de l’air, etc., elle ne peut pas déployer la même force auto-régénérante et s’adapte aux ressources du corps, en essayant d’épurer l’organisme, autant qu’elle le peut, lorsque celui-ci retrouve un peu de tonus.

Note : C’est pour cela que des personnes qui mangent davantage biologique, naturel, végétal et cru expérimentent, au début, des crises d’épuration manifestées sous la forme d’acné, de troubles cutanés, respiratoires (glaires expectorées), de rougeurs, de fatigue, de sommeil agité, etc. Ces signes, à un degré supportable pour l’individu, sont de bonne augure et indiquent l’effort du corps de restaurer l’équilibre du terrain interne. Il ne faut alors absolument pas se décourager et persister. En mangeant ainsi, la personne emmagasine énormément de vitalité qui rehausse son propre niveau de force vitale. Cette force agit positivement en vue de libérer le corps de ses entraves (constituées par les déchets).

Les bains froids

A l’inverse des bains chauds, les bains froids vont provoquer un renvoi du sang vers les tissus et organes profonds, notamment au niveau des reins qui vont pouvoir filtrer le sang. Les reins, à l’instar de la peau, est un organe émonctoriel, c’est-à-dire qu’un de ses rôles prédominants est de filtrer le sang de ses déchets de nature cristalloïde pour les éliminer par l’urine.

De la même façon, le froid draine la lymphe qui récupère les déchets à proximité des cellules, les filtre au niveau des glanglions lymphatiques et les achemine vers les portes de sorties que sont les émonctoires (reins, peau, poumons, foie/vésicule biliaire/intestins).

Un autre bienfait de l’exposition à l’eau froide est celle du souffle. Le froid crée un choc thermique pour l’organisme, dont la température corporelle est maintenue aux environs de 37°C. Nerveusement, le corps est déstabilisé. La seule façon d’arriver à gérer et intégrer cette nouvelle condition physique est de calmer son système nerveux par des respirations profondes et poussées. Le travail du souffle est une pratique ancestrale, dont traitent aussi bien la médecine chinoise que l’Ayurvéda (médecine ancestrale indienne). La pratique des respirations contrôlées est non seulement une façon de travailler sur la maitrise de l’anxiété, de l’angoisse et de la panique, mais constitue aussi un excellent exercice de concentration mentale pour apprendre à focaliser sa pensée. En outre, le bain froid agit :

  • humoralement, en drainant le sang et la lymphe, ainsi que les reins ;
  • nerveusement ;
  • et mentalement

Nous pourrions aussi bien résumer les bienfaits du bain froid par cet adage qui nous dit :

Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort

Nietzsche

C’est aussi une façon de pratiquer la loi d’hormèse, qui dit qu’un stress court mais intense, géré par le corps, le renforce. Tout organisme, soumis à un stress, qui ne dépasse pas sa capacité d’adaptation, améliore cette dernière lors de la phase de repos qui s’en suit. C’est le cas lorsqu’on plonge dans une eau très froide pendant un court laps de temps, lors d’une séance de sport intense, qui fait monter le cardio, ou encore au cours d’un jeûne.

Ce « stress » permet alors une régulation et une adaptation hormonale favorable à la résistance de l’organisme.

Les bains tièdes

Si la température très élevée ou très basse de l’eau agit sur la vasodilatation (= élargissement des vaisseaux sanguins et hausse de la circulation sanguine) ou la vasoconstriction (= les vaisseaux sanguines se referment), l’eau tiède n’a, quant à elle, pas d’effet particulier, du fait de sa température moyenne ne générant aucun choc thermique au sein de l’organisme.

Les bains tièdes sont surtout utilisés pour se détendre, se relaxer sans pour autant activer les émonctoires, comme le fait un bain très chaud.

La douche écossaise

La douche écossaise est l’association du froid et du chaud. Elle consiste à commencer sa douche par un jet froid, voire très froid pour les plus courageux, puis à se rincer normalement à l’eau chaude, et enfin à finir avec un dernier jet d’eau très froid sur tout le corps. Les effets sont les mêmes que ceux de l’eau froide :

– irriguer les tissus profonds, 

– solliciter les reins, 

– booster le métabolisme.

Certains arrivent à la pratiquer tout au long de l’année, tandis que d’autres la trouvent plus facile à réaliser en été, lorsqu’il fait chaud. La réaliser en entier sur tout le corps peut s’avérer compliqué au début. Si vous êtes dans ce cas, la clé est d’y aller progressivement. Commencez par passer un jet d’eau froide uniquement sur les jambes et les bras (le ventre étant souvent une zone sensible et frileuse). Prenez le temps de vous habituer à la température de l’eau, et respirez profondément pour calmer les réactions nerveuses (les frissons en sont par exemple une). Reproduisez ce même circuit à la fin de votre douche. Quand vous vous sentirez prêt(e)s, rincez-vous tout le corps à l’eau froide

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